Une couche mince d’un
matériau donné présente, comme son nom l’indique, de très faibles épaisseurs,
de l’ordre du nanomètre (nm) et allant jusqu’à quelques micromètre (µm). Cette
faible épaisseur entraine une perturbation de la plupart des propriétés
physiques. En effet, pour un matériau à l’état massif, on néglige, fréquemment,
le rôle des surfaces limites (on entame, essentiellement, une étude volumique
du matériau). Par contre, pour le même matériau, mais à l’état mince, c’est à
ce rôle des surfaces limites qu’on s’intéresse (c’est bien une étude surfacique
qui est faite pour une couche mince).
Une couche mince d’un même
matériau et de même épaisseur peut présenter des propriétés physique peu
différentes selon le substrat utilisé, soit un substrat isolant amorphe tel le
verre ou un substrat monocristallin de silicium, par exemple.
Le dépôt d’une couche mince, en générale,
consiste à faire déplacer les particules du matériau à déposer par
l’intermédiaire d’un milieu conducteur avant d’avoir un contact direct avec le substrat. Les particules peuvent être
des atomes, molécules, ions ou fragment de molécules ionisées. Et le milieu de
transport peut être solide, liquide, gaz ou le vide.Si joint un exemple de dépôt de couche mince.
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